Après des études de physique et de philosophie, Laurent Saksik s’est orienté vers une pratique de la peinture, ce qui lui a permis d’être pensionnaire à la Villa Médicis en 1993. Il y développe un travail de lumière et de couleurs qui, assez vite, s’est augmenté par des créations d’œuvres comme autant d’expériences sensibles et contemplatives du réel. Il a prolongé ses recherches par un travail du volume, sculptures et installations, utilisant tout type de matériau conducteur de lumière. Conforté dans ses choix esthétiques par le succès critique de ses expositions, à New-York chez Yves Saint-Laurent, à Berlin chez Peugeot, dans divers centres d’Art, dans des galeries ou à l’Hôtel de Ville de Paris, Laurent Saksik a été accueilli en résidence à l’Atelier Calder à Saché en 2005. Guidé par cette même volonté d’entremêler le sensible (la perception) et l’intelligible (le concept), Il a ensuite eu l’occasion d’exposer ses travaux au château d’Azay-le-Rideau, chez Quantum Saint-Gobain à Paris, chez SonyPlayStation à Paris, à l’Espace Culturel Louis Vuitton à Paris, etc. Plusieurs de ses œuvres ont été acquises par la collection de la Ville de Paris, le FMAC, et par les collections nationales, le FNAC. Il a aussi répondu à plusieurs commandes dans l’espace public.
Aujourd’hui, la révolution numérique offre à Laurent Saksik la possibilité de créer des formes jusque-là inédites, afin de susciter de nouvelles perceptions. Il invente, en 2015, un algorithme de dessin paramétrique RROSE qu’il utilise pour ses propres créations.