Œuvres
Peinture
CHAMAN ou LA JEUNE FILLE ET LA MORT. (En hommage au 14ème quatuor de Schubert)
CHAMAN ou LA JEUNE FILLE ET LA MORT. (En hommage au 14ème quatuor de Schubert)
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Artiste plasticien, né en 1956 à Suresnes, diplômé des Beaux-Arts de Paris. Agrégé d’Arts plastiques. Il expose à ses débuts une peinture néo-expressionniste. Les 1ers Couples (ou Duos) installent une figuration dialectique au sein du tableau où se jouent les tensions masculin-féminin, dialogue et confrontation, masques et figures, les réversibilités du désir. Mais fasciné par la "chimie" de la peinture et son rapport au temps, dès 1993 il ouvre la voie aux Palimpsestes, suivis des Brûlées qui s’affirment définitivement au cœur de la démarche avenir de l’artiste. Un travail sur la " disparition" de la peinture, sa mise en ruine, sa mémoire ; et où se manifeste le caractère phénoménologique du tissu pictural, sa fragilité, tout autant que sa paradoxale pérennité. Portée par un processus encore plus radical, cette problématique se rejoue dans Les Brûlées, qui apparaissent tels des "reliquats" de toiles peintes à l’huile et conservées sous verre, comme préservées pour un temps de l'érosion dont elles sont déjà porteuses. Elles révoquent le statut d’images et deviennent des sortes de "peaux" picturales, pathétiques, mais tenaces, et qui n’ont de cesse de nous figurer encore. En 2009 une rétrospective à Villejuif fit la démonstration de cette démarche artistique singulière en contrepoint de différentes séries (Duos, Solos, Curiosités, Survivances, etc). L’artiste revendique une figuration nourrie des "catastrophes" qu’elle a traversées – comme hors temps – voire archaïque, et qui atteste, in fine, d’un retour toujours possible au tableau. La figuration fait corps avec la matière et structure le feuil pictural, où la dimension haptique est inséparable de l'image et du signe.
