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Soucieuse des ravages provoqués par les exploitations aurifères, l'artiste s’intéresse à l’architecture paysagère, où subsistes des plateaux rocheux, les tepuys ou montagnes “sacrées” pour les communautés autochtones. Comme animée par une urgence à laisser trace, l’artiste reproduit, en fond, ces paysages sur de larges pans de toiles. Ici, on y voit la représentation des plus hautes cascades du monde. Elle dépose ensuite des centaines de lignes, comme autant de sillons de couleurs minérales. Dévastées, ces montagnes du sud de l’Amazonie rendues à l’état de sable lui inspirent une nécessité d’y replanter de la flore.

Architecte de formation, Claudia Lavegas a également toujours peint. Des fresques, des chapeaux, des foulards, de la porcelaine… Elle a ainsi travaillé pour d’importants collectionneurs à Caracas, Madrid, New York, Paris, Santo Domingo.

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