« Pancho Quilici est le peintre-poète de notre monde. Du plus minuscule atome à la plus vaste expansion, il cartographie l’invisible. De l’infime qui n’est que de l’immense. Une microscopie de l’imperceptible. Peut-être évoque-t-il aussi cette matière noire qui échappe à la compréhension des scientifiques et qui compose 70 % de la galaxie. De l’infiniment petit sur un tableau de 2 m sur 4, ou de l’infiniment grand au format 21 x 29,7 cm. Ces voyages ne sont pas sans humains. Ils sont en leur cœur-même, en leur matière vagabonde, en leurs informes souffrances et intenses créations. Chaque ligne est une âme qui vacille ou une onde en transe, chaque forme, un amas de particules élémentaires et de cellules fécondées, chaque mouvement, une énergie en fusion. L’atome se compose peut-être de l’être universel ; ils siègent tous deux, côte à côte ou l’un d’ans l’autre, dans l’intégralité de son œuvre. »

Estelle Ditta, 2018.

« Pancho Quilici construit des « paysages » visionnaires et intemporels, à la fois tangibles (eau, terre, feu et ciel) et déshumanisés, que protège, enserre ou traverse le maillage d’une géométrie et d’un dessin tout puissant. »

Christine Frérot, extrait de Pas de mur pour l’art, 2017.

Très nombreuses expositions personnelles et collectives en France, aux Etats-Unis et en Amérique Latine