Coline Ramonet-Bonis (1995) s'intéresse à la création d'éco-systèmes hybrides où le vivant et le non-vivant, l'humain et le non-humain cohabitent. Une trame ornée d’affabulations narratives et de gestes plastiques transdisciplinaires qui relient de mêle à la fois sculptures, textes, installations, dessins et workshops collectifs.
Diplômée en 2020 des Beaux-Arts de Nice, la Villa Arson, elle est lauréate du prix Jeune création Juvénars la même année, suite à quoi elle initie un cycle d’expositions qui narrent la résurgence des vivants dans nos phénoménologies humaines (« Nous qui habitons vos ruines », Galerie IESA Paris (2020) ; « L’aven », La Transversale Bourges, (2022)). Son travail a depuis été exposé dans différents lieux notamment à la Villette (100% L’expo), au Centre d’art de Nice, à La Transversale (Bourges), au Château de la Maye (Versailles), à la Médiathèque de Grasse, à l’Espace Lebeau (Bruxelles), à la Galerie Narcissio (Nice), au tiers-lieu Sainte Marthe (Grasse), à La Station (Nice) et à la Galerie IESA (Paris).
Elle a été résidente au Château de la Maye avec Manifesto et les Fonds de dotation Verrecchia (2023) ; à Providenza en Corse (2023) ; au Musée de la Collection Lambert à Avignon (2022) ; au tiers-lieu Sainte Marthe à Grasse (2022). En 2022, elle a été en charge de la direction artistique du court-métrage Ida la malheureuse, réalisé par Anna Debuse et produit par Le G.R.E.C. Et mène également des ateliers notamment au Palais de Tokyo, YACME (2023) ; dans le cadre de Création en cours, Ateliers Médicis ; Rouvrir le Monde, DRAC Sud (2022 ; 2023) ; à la prépa de Bourges ; La cité éducative des Moulins, Nice (2021).
portrait: ©Adrien de Hemptinne