Artiste brésilien, Tomás Amorim étudie dans un premier temps la géographie au Brésil avant de poursuivre des études d’arts plastiques et de photographie en France en 2015. Si la photographie a d’abord été un outil pour ses recherches en Géographie, son expérience de tireur-filtreur dans les laboratoires parisiens où il a travaillé l’emmène à expérimenter la photographie dans ses propriétés physiques.
Dans sa série « Monticolæ », il travaille à partir de pliages de papier pour créer des formes qu’il vient mouler avec du plâtre. Il applique ensuite une émulsion photosensible sur la plaque et projette une lumière rasante de manière à faire apparaître la topographie de l’image. Les ombres se forment et l’image apparaît. L’intention de Tomás Amorim est ainsi de rapprocher la photographie de la sculpture et de créer des photographies à partir du volume, dans un processus aptique où l’image naît de la main et de la surface accidentée du support.