Les installations, photographies, films, sculptures ou encore performances de Nicolas Floc’h questionnent une époque de transition où les flux, la disparition et la régénération tiennent une place essentielle. Depuis une dizaine d’années, un travail centré sur la représentation des habitats et du milieu sous-marin donne lieu à une production photographique documentaire liée aux changements globaux et à la définition de la notion de paysage sous-marin : des photographies en noir et blanc (prise de vue en lumière naturelle et tirage au carbone) autour de paysages dénués d’exotisme et non anthropocentrés. Et les couleurs de l’eau, photographies rejouant le monochrome en peinture tout en témoignant de la santé des océans, des cycles biogéochimiques à l’heure de l’anthropocène. À partir de projets au long cours, nourris d’expériences, de recherches scientifiques et de rencontres, naissent des œuvres ouvertes, ancrées dans le réel, où les processus évolutifs tiennent la première place.