Quentin Germain, né en 1987, a grandi et vécu une partie de sa vie à l’étranger, notamment au Brésil, en ex-Yougoslavie et en Chine, où il a étudié à l’Académie Centrale des Beaux Arts, à Pékin. Entré aux Beaux-Arts de Paris en 2006, il obtient son diplôme en 2012 dans l’atelier de James Rielly.
Fasciné par l’archéologie et par la peinture romantique allemande, il est empreint de l’esthétique du sublime, perpétuée dans le travail de Gerhard Richter ou d’Anselm Kiefer, peintres qui l'ont grandement influencé. Plus largement, le cinéma, tout comme l’imagerie scientifique sont des sources d’inspiration essentielles pour lui.
Son travail se déploie au travers de plusieurs médiums : la peinture, la sculpture, le dessin et l’installation. Depuis 2016, sa recherche se porte sur la ruine et le passage du Temps, au travers de séries de paysages et d’objets qui questionnent la dualité entre naturel et artificiel. Que ce soit dans ses tableaux peints sur de l’acier oxydé, ou dans ses sculptures en béton immergées en pleine mer, la technique dialogue avec la matière vivante, l’ordre figuratif avec le chaos naturel.
Y sont décrits des mondes postdiluviens, où des fragments d’architecture côtoient le silence des abysses et où des champs de ruines semblent renaitre au contact de la géologie des profondeurs.
En 2021, il a été lauréat de "Mondes Nouveaux", commande publique initiée par Ministère de la Culture, avec un projet d'installation sous-marine monumentale fonctionnant comme un récif artificiel pour la vie marine.
Depuis 2020, Quentin Germain est résident permanent de l’incubateur POUSH, où se trouve son atelier.
Il vit à Paris.