Né en 1998, vit et travaille à Paris.
À l’origine technicien dans l’audiovisuel, sa pratique d’abord autodidacte évolue vers l’art vidéo. Il étudie ensuite à l’école d’art de Cergy puis aux Beaux-Arts de Paris.
Nathan Ghali articule sa pratique artistique autour de la vidéo, la photographie et la 3D. Il puise dans son histoire personnelle les thèmes de ses œuvres : souvenirs d’enfance, choses vues et éprouvées, difficultés à communiquer et scepticisme devant la parole adressée. Né à l’ère d’internet, l’artiste joue sur les frontières poreuses entre réel et virtuel, traquant les lieux et formes d’authenticité au milieu des artifices.
Il transforme et modifie cette matière première dans des œuvres mêlant contes et auto-fictions. Il crée à l’aide de nouvelles technologies, notamment la 3D, qui l’intéresse pour les nouvelles façons de créer des images qu’elle permet.
Les banques d’images et de modèles 3D ont une grande importance dans sa démarche artistique. Il y recherche des éléments précis, mais ce sont les rencontres hasardeuses avec ces objets qui sont parfois à l’origine de certains projets et réflexions.
Son dernier court-métrage, Peut-on se comprendre en parlant ? est récompensé en 2022 par le grand prix du jury au festival Si Cinéma, par le Prix du jury durant le Prix Dauphine pour l’art contemporain. Il fut également programmé durant le festival Hors-Pistes 2022 au centre Pompidou.