Nathalie Geoffray de Calbiac a d’abord voulu être bergère puis paysagiste et ensuite raconteuse d’histoire, c’est pour cela qu’elle est finalement devenue artiste auteure.
Elle est née le premier mai 1964 à Marmande dans le Lot et Garonne d’un père italien et d’une mère employée des PTT qui travaillait souvent la nuit.
Petite, elle créait des mondes peuplés d’animaux et de poupées amoureuses prisent dans des conflits inextricables. Solitaire, elle s’inventait des façons d’être dans un réel qui lui était difficile.
C’est son grand-père qui l’a initiée à la narration en inventant pour ses petites-filles les histoires de Thomas Legoff ou celles du piano invisible qui pouvait surgir à n’importe quel moment dans la maison familiale.
Dans sa vie d’artiste, Nathalie Geoffray de Calbiac n’a pas toujours travaillé la terre. Elle a utili- sé de nombreux médiums : photo, vidéo, peinture, poésie, écriture, pour créer des œuvres à la fois intimes et profondes. Depuis trois ans, cette Bordelaise passée par Paris et l’Allemagne, s’est implantée à mi-temps dans le Lot dont elle aime les paysages minéraux des causses. C’est sans doute ce retour à la terre qui l’a amenée à la céramique, « un travail organique qui possède un rapport fort aux quatre éléments et au vivant ».