Marion Le Pennec peint à l’encre de Chine, un matériau qu'elle vit comme un art de l’Instant, un enseignement à la Présence. Son approche est expérimentale : souvent travaillée à la verticale grâce au "cercle de l'unité", avec un jet d'eau ou en trempant les papiers dans des bacs d’eau. La gravité, se faisant 3ème main, esquisse ainsi l’union du Ciel et de la Terre. Par ce langage épuré, où tout est question d’ombre et de lumière, l'artiste vise à "rendre visible l'invisible".

Sur la feuille, l’encre dessine les secrets du monde, les mouvements -grands et infimes- du magma originel. Apparaît parfois, au coeur des éléments, l’homo sapiens cet être "fait de glaise" sur le chemin de la conscience.

Depuis 2019, "Mon coeur sauvage" se déploie en parallèle : peindre le "sauvage", couleur femme. Un projet où son chemin intime de femme s’entremêle encore plus avec celui de l’artiste.

Elle s'engage aujourd'hui dans des partenariats artistiques sur scène afin de montrer la Création et rappeler l'essence de l'Art : mettre l'Esprit dans la matière.

Née en 1973, Marion Le Pennec vit dans le Morbihan.

En 1998, elle sort diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs (Paris). Elle est présentée toute l’année à l’Atelier-galerie de l’Aube (Granville). En 2020, le Musée MamRA la reçoit avec l’exposition "Éternité". À l’occasion du 400 ème anniversaire de Port Louis, elle expose ses encres issues d’une résidence au Musée de la Marine. En 2021, elle obtient le prix de Peinture du Salon SACRE, le prix Aralya au Salon Puls’art en 2017, le prix de Peinture EWAAC à Londres en 2015. En 2016, elle part en résidence en Chine et est présentée au Musée de Tutcheng.