Galerie Taloté / ARTIST / Maël NOZAHIC
Studio Maël NOZAHIC

Maël Nozahic, née en 1985 à Saint-Brieuc, est diplômée de l’EESAB de Quimper en 2009. Son œuvre, reconnue par les institutions et la critique, a été exposée dès 2009 en Irlande, puis en Turquie, au Luxembourg, en Slovénie, en Corée, en Belgique et en Allemagne.

Maël Nozahic développe une peinture onirique où l’étrange et le merveilleux se confondent. Elle y dépeint une nature luxuriante dans des atmosphères tant acidulées que crépusculaires. Dans certaines compositions s’y déploie une sarabande de personnages étonnants.

Son iconographie personnelle est, en effet, peuplée de figures ambiguës tels le faune, l’arlequin, les Wilderman, etc. lls forment la cohorte de ses Pèlerins. Voyageurs infatigables, ils écument des paysages eux- mêmes troublants, aux végétations improbables. Sans souci de restitution purement naturaliste, Maël Nozahic dépeint néanmoins avec minutie des figures parfaitement hiératiques. Entre ses personnages et leur décor, des ondes de couleurs parcourent ses œuvres, leur conférant une vitalité certaine.

Maël Nozahic puise son inspiration dans les contes et fêtes populaires, dans l’iconographie antique et médiévale ou encore dans les espaces en friche. Si elle peint des paysages édéniques, le danger n’y est pourtant jamais tout à fait absent. Dans cet esprit, Maël Nozahic s’applique à représenter les peurs ancestrales chevillées à la nature humaine, telles les bêtes féroces ou les inondations. Elle les confronte, les dépasse, les sublime.

«S’il peut être lu comme intemporel ou fuite vers une réalité autre, mon travail parle aussi de notre époque, de la place de l’homme dans la nature face aux enjeux écologiques actuels [...].»

À l’instar des autres membres composant le Collectif Körper (Klervi Bourseul, Cedric Le Corf, Arnaud Rochard), formé au sortir de l‘EESAB, l’artiste est pluridisciplinaire, pratiquant ainsi la peinture à l'huile, la sculpture ou la gravure (lithographie, xylogravure, pointe-sèche, aquatinte).

En collections à la Fondation Schneider, aux artothèques de Hennebont et Thonon.

Portrait par ©Thomas Cartron, détail.

©Adagp

Maël NOZAHIC