Mehdi-Georges Lahlou se positionne comme un orfèvre des mémoires, façonnant un espace où la mémoire collective et l'archive s'entrelacent. Loin de s’en tenir à une simple réflexion mémorielle, il interpelle l’archive comme un témoignage vivant, susceptible de mutation et de métamorphose. Ainsi, il engage le spectateur dans une danse entre le passé et le présent, une chorégraphie où chaque pas mesure l'impact des actions historiques sur le contexte contemporain.
Mehdi-Georges Lahlou se veut être un véritable chroniqueur des temps modernes, nous invitant à une introspection collective où les questions coloniales et le changement climatique s'entremêlent dans une symphonie visuelle, à la fois mélancolique et résolument tournée vers l'avenir.