"Fury n'a cessé de regarder de l'autre côté du miroir. Elle voit la destruction tel qu'elle est et la peint sans fard : elle aime même, cette destruction, qui ouvre une faille dans les plaques tectoniques de nos structures artificielles si bien agencées qu'on ne les voit jamais avant qu'elles n'éclatent et ne révèlent la béance, l'inutilité de formes créées pour les machines plus que pour les hommes."
François Michaud, 2019
"Depuis les années 80 et sa participation au groupe Bazooka, Dominique Fury multiplie les trafics d'images en empruntant des éléments iconiques à diverses sources composites. Elle décontextualise, manipule, sérigraphie, colle ou repeint ses images usr des supports hétérogènes. Le procédé Fury est exponnentiel, sans restriction, fonctionnant comme un tag qui s'étend de façon virale, libre et généreuse."
Nicolas Tremblay, 1999
"Là où Nan Goldin dresse le portrait de l'époque entre photos et dioramas, ou Sophie Calle déploie sa mythologie personnelle, ou les Young British Artists multiplient les figures trash et démonstratives, Dominique Fury ouvre une porte plus conceptuelle, plus politique, plus universelle, et pour reprendre ses mots “en toute liberté“."
Pascale Le Thorel, 2023
Fury Reine de l'Unerground 2023. Monographie Editions Beaux-Arts de Paris-Flammarion (avec le soution de l'ADAGP et d'Agnès b).