Si l’abstrait est parfois présent dans le travail de Gwen, c’est surtout l’humain qui l’emporte dans ses créations, qu’il soit couché sur la toile, sculpté ou croqué.
Un univers expressionniste singulier :
Son travail est une invitation à la réflexion, à un voyage dans une dimension qui impose l’invisible, parle à l’âme, imagine un avenir meilleur, en dénonçant et marquant son refus d’accepter celui qui semble se présenter : violent.
Il est significatif de l’humain, ainsi, le lisse n’existe pas, même lorsque la beauté de la femme l’inspire, jusqu’au plus intime.
Ses portraits expriment toujours une émotion : colère, tristesse, peur… Ses sculptures, énigmatiques, suppliciées, que le médium pourrait inscrire dans dans une catalepsie artistique, projettent un sentiment inverse : elles vont bouger...
Devant ses œuvres, le spectateur ressent une émotion particulière, subitement, il voit l’humain s'enchaîner, s’affaiblir, douter, se battre contre l'adversité, souffrir … Son observation rend la création intelligible, l’oeuvre apparaît, expressive, son discours intense, son esthétique révélée. L’écrit qui l’accompagne ne présente pas une lecture directe du travail de l’artiste, il permet une conjugaison d’émotions afin que le spectateur devenu acteur, puisse voir et interroger son autre : l’Homme dans toute ses projections.
Après de nombreuses expositions en Bretagne, elle a récemment installé son atelier au cœur de la Balagne, en Corse.