Didier Perthuison démarre par de la photo d'artistes dans les années 70 où il rencontre César, Max Ernst, Niki de Saint Phalles, Jean Tinguely, Vasarely...auprès desquels il apprend et se forme.
Suite à ce travail formateur, il abandonne la photo pour l'art géométrique sur toile et en volume et expose notamment au grand Palais de Paris, au Parc Floral de Vincennes. La maturité lui fait prendre un nouveau virage et il questionne la place de l'art contemporain et de l'artiste par rapport au monde. Il pose un regard critique sur les événements qui assombrissent le monde, (femmes battues, migrants, guerres...) tout y ajoutant par optimisme des touches de couleur, formellement au moyen de sculptures composites et d'un travail sur images fragmentées. Résidant désormais à la campagne non loin de Cordes sur Ciel, il a créé un « jardin musée » dans lequel il laisse libre court à ses réflexions sur la société de consommation actuelle au moyen d'un parcours de sculptures mêlées de plantes. On y trouve des œuvres et installations avec une thématique environnementale et sociétale. Ainsi sont clairement posées des constatations quant à la pollution générée par la surconsommation, la production de déchets et ses dégâts sur l’environnement. Sont également abordés des thèmes politiques et des hommages à de grands artistes, peut être en souvenir de ceux qui lui ont tant apporté . Depuis 2003, il travaille sur des tableaux en anamorphose, avec des images numériques. Le tableau se voit sous trois angles avec des visuels différents à chaque fois.